jeudi 5 avril 2007

Comment survivre à tout ça?

Bon, je vous pose la question!!!

Que feriez vous pour suivivre à:

- une sinusité qui tourne en bronchite depuis 2 semaines
- une gastro chez votre amoureux
- une laryngithe chez votre enfant qui tourne en faux-croupe
- un doctorat à finir
- du ménage à faire
- un blog à entretenir
- une mère complètement bargot (ma mère...grrrr!!) à gérer
- 3 familles à visiter la fin de semaine (mes parents sont séparés et il y a mes beaux parents)
- une vie sexuelle à conserver...une quoi à quoi??????
- des clients à rencontrer pour conserver un minimum de vie professionnelle
- les repas à faire
- le bain à donner
- dormir un peu
- manger
- faire de l'exercice sur "la chose" qui n'est pas encore réparée
- etc.

SVP dites-moi que je suis normale d'avoir de la broue dans le toupette!!!!!!!!!

8 commentaires:

La Souimi a dit...

Simple:
Tu t'occupes de la broue dans le toupette de toi et de ta famille. Prioritaire!
Le reste? SECONDAIRE!
On devient adulte lorsqu'on choisit d'abord pour soi et pour les nôtres. Agir d'abord en fonction de la famille élargie, c'est faire preuve de dépendance. Il faut sortir de cela. Difficile parce que souvent, la manipulation familiale insidieuse fait en sorte qu'on en fait une priorité.
Je te dis que c'est secondaire. Ta maman? Elle a été ta maman. Donc, elle a été adulte avant toi. Elle devrait donc comprendre que toi, tu es toi et que ta vie est la tienne. Si elle ne comprend pas cela, c'est qu'elle a un besoin fou de toi pour combler ses propres carences.

Je ne la connais même pas et je me permets de dire cela. Mais c'est probablement parce que la broue dans le toupette, je l'ai eue plus qu'à mon tour. St-Étole de St-Ciboulot. Crime que j'en ai bavé.
Un jour, j'ai réalisé que je faisais plaisir à tout le monde et que moi et les miens, nous ressortions d'une fin de semaine de congé complètement exténués et à plat. Crime! C'était agir contre notre propre bonheur.
Je commence à faire des concessions. Je m'en sens tellement mieux! J'ai 44 ans. J'aurais aimé que quelqu'un me dise que ma vie n'est pas secondaire à celle de LA FAMILLE ÉLARGIE.
N'oublie pas que les parents agissent souvent avec leurs enfants pour combler leurs propres manques. Tu le sais, j'en suis certaine.
"Parents toxiques", un très bon livre. Pas pour leur faire la guerre. Oh non. J'adore ma famille. Mais pour comprendre. Se comprendre.

Annette a dit...

Mère névrosée,

Que je te comprends... Ma fille a 3 ans et, depuis sa naissance, je me sens comme tu décris si bien (et sans un doctorat à finir, juste un rêve d'en commencer). Ma fille a des otites à répétition (et 2 opérations médicales, probablement une 3e sous peu). Et des attentes de nos deux familles élargies, et des attentes des amis. Etc. Des fois, je ne vais pas aux réuions familiales, juste question de reprendre un peu mon souffle, entre le manque de sommeil, les journées chargées au bureau, et mon rôle de maman. Je passe parfois pour l'indépendante de la famille, mais c'est un rôle que j'ai appris à assumer.

Le ménage à faire ? J'en ai fait mon deuil. Mon mari et moi vivons très bien avec de la poussière. Ma fille ne fait ni asthme ni allergies.

Les repas à faire ? C'est celui qui en a l'énergie qui les fait. On se sépare cela spontanément mon mari et moi. Aucune gastronomie.

Le bain à donner ? Pas tous les soirs. On espace selon les besoins.

Le blogue ? Cela me détend. Alors je me glisse devant l'ordinateur dès que j'ai quelques secondes. J'en néglige la lecture, moi qui aimais lire...

Tes clients vs. ta thèse : je te recommande de prioriser ta thèse afin de la finir un jour. Explique à tes clients tes priorités actuelles. Je suis sûre qu'ils comprendront. Et si tu en perdais quelques-uns, je suis sûre que tu t'en feras plusieurs autres une fois ta thèse terminée.

Dormir un peu ? N'hésite pas à faire des siestes. Cela aide à compenser pour les réveils nocturnes d'un enfant.

Faire de l'exercice ? Fixe-toi un objectif réaliste. De mon côté, je m'entraîne 2x par semaine. Ce n'est pas beaucoup, mais j'arrive à m'y tenir généralement. Et lorsque je le peux, je fais des promenades dans mon quartier, ou le midi près de mon bureau.

Bon courage ! Un jour à la fois, telle est devenue ma devise. Fais ce que dois, advienne que pourra.

Amitié,

Annette

Anonyme a dit...

Mère Névrosée,

Tu t'occupes d'abord de toi, de ta santé, de ta capacité de faire face. Après, tu établis une à une tes priorités par ordre décroissant. De cette façon, tu commences et finis plusieurs choses à chaque jour, ce qui éloigne la panique. Puis, un beau jour, tu t'aperçois que tu as accompli tout ce qui était important à faire.

Quand tu grimpes une montagne, c'est bien de regarder le sommet avant de commencer l'ascencion.Mais, une fois l'ascension commencée, tu regardes le plus près de toi possible. Alors, non seulement tes objectifs de montée sont-ils tous à ta portée, mais, en plus, tu vas tous les atteindre et ce, jusqu'à ton arrivée au sommet.

La panique enlève toute possibilité de décider sous l'égide de la raison et de la rationnalité. En fait, elle paralyse...

Bon dimanche de Pâques !

André.

Mère névrosée a dit...

Souimi: Merci!! Tu as 1000x raisons. Elle a trop besoin de moi et m'étouffe du même coup. C'est très malsain j'en conviens et depuis jeudi j'ai mis le holà!!! Les choses vont changer!! Je prends ton livre en note pour qunad j'aurai un peu de temps;)

Annette: Merci à toi aussi!! Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à vivre dans la poussière et à manger des affaires ben simples et même, souvent, 2-3 soirs de suite. On survivra on est des toff!!!!:)

André (dont je ne m'habiturai pas à nommer Andros;):Merci encore! Tes mots sont très sages et je vais regarder, tout prêt devant moi, au lien de penser à demain!!

Et enfin, merci pour vos bons mots. Vous me remontez le moral et je réalise que parfois, il faut savoir s'arrêter et redéfinir nos priorités. Je l'ai fait en fds et je peux vous dire que je me porte vraiment mieux depuis.

Reste à voir si mes priorités garderont leur pace. Bonne semaine!

MN

Anonyme a dit...

Mère Névrosée,

J'espère que tout va pour le mieux en ce qui te concerne.

Au plaisir de recevoir de tes nouvelles,

André.

Mère névrosée a dit...

Bonjour André,

Ça va bien merci, mais je suis noyée sous une pile de données statistiques que je comprends à peine...oufff, c'est pas mon domaine la stat et c'est vraiment le cas de l'dire!!! J'en peux pu, mais c'est un mal nécessaire car après j'aurai presque fini ma rédaction. Cette dernière pensée me soulage énormément ;)

Et toi, comment vas-tu?

MN

Anonyme a dit...

Mère Névrosée,

Encourage-toi en te disant que le pire est fait. En plus, c'est effectivement le cas, alors ton calvaire tire à sa fin. Quand tu te décourages trop, dis-toi qu'il y a bien pire que toi ou que moi. Je ne te dis pas cela dans le sens chrétien du terme, mais à partir de données qui sont malheureusement trop réelles. Imagine-toi quelques instants que ce que tu vis présentement, tu le vis à Bagdad…. Ces gens là n’ont pourtant rien fait de mal ni rien demandé, mais dieu sait s’ils payent ! Et très cher, à part ça. Moi, toutes ces morts d’innocents à la fois me choquent, me chagrinent et me donnent du courage.

Je vieillis, Mère Névrosée. C’est probablement la première fois que j’en prends réellement conscience. Et je ne trouve pas ça drôle du tout. Moi qui n’avais jamais été malade, qui étais dans une forme qui faisait envie autour de moi, eh bien, me voilà tout à coup diminué et, de façon irréversible, du moins c’est ce que je crains. Ça me rend passablement aigri… La semaine dernière, je pensais que tout était revenu à la normale, mais depuis le début de cette semaine, je constate que c’était une fausse joie. En fait, j’ai un problème au cœur (je ne savais pas que j’en avais un, c’est au moins ça de pris…), mais on ne l’a pas réellement identifié encore. Je passe des tests, des examens, etc. Une anecdote : mon père est mort d’une crise cardiaque, alors que nous étions en train de parler ensemble : en moins d’une minute, j’ai vu défiler toute la souffrance du monde sous mes yeux. Ça m’a marqué énormément. J’ai passé ma vie avec cette crainte omniprésente, dans mon fort intérieur, d’une mort rapide, mais combien violente… Et là, on dirait que mes craintes s’incarnent peu à peu. Mais, assez de lamentations pour aujourd’hui. De toute façon, ce qui doit être sera.

Je suis content que tu donnes de tes nouvelles : je suis venu ici au moins 2 à 3 fois par jour, dans l’espoir de voir une petite note que tu nous aurais laissée. Maintenant, c’est chose faite et le ton de ton billet me rassure. Tu en es maintenant au dernier droit ; le pire est fait. Puis bientôt, à toi la belle vie. Et je suis certain que tu sauras en profiter comme tu sauras tout autant en faire profiter ta famille et tes proches. Ils peuvent se considérer très chanceux de t’avoir !

À bientôt j’espère,

André.

Anonyme a dit...

Bonjour Mère Névrosée,

J'espère que tu te portes bien ? Tu commences à nous manquer sérieusement : en fait, ton absence de la blogosphère est de plus en plus marquante.

Si ça peut t'aider, puisque tu m'avais dit que tu ne t'habituerais pas à m'appeler « Andros Meister », j’ai repris mon « nom de garçon ». Dorénavant, tu pourras m’appeler André Tremblay, ou André ou Tremblay, à ta guise.

Au plaisir de recevoir de tes nouvelles,

André Tremblay.